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Avec El Nino dans les maillots !
Les experts prévoient
un climat plus chaud et des précipitations en baisse pour l’été qui arrive.
En effet, depuis début juillet de cette
année, on nous a annoncé le retour de El Nino, phénomène périodique de réchauffement des eaux tropicales
du centre et de l’Est du Pacifique. Il prends naissance au large des côtes du Pérou et du Chili (Amérique
du Sud) et il influence une grande partie du climat de la planète.
Les chercheurs ne se prononcent pas encore sur son intensité, mais ils assurent qu’il devrait persister, au moins, jusqu’au début de l’année 2010.
Ce climat très sec, favorisera les
incendies en Nouvelle Calédonie, un fléau qui a déjà ravagé plus de mille hectares depuis le
1er octobre 2009. Sans oublier que cette chaleur pourrait aussi aider à
une prolifération de moustiques de la dengue.
El Nino, est la pulsation du climat la plus spectaculaire, car il participe au déséquilibre du plus grand océan du monde : le Pacifique.
On pensait qu’El Nino se
manifestait essentiellement par un mouvement de la piscine d’eau chaude vers les côtes
équatoriennes et péruviennes, mais une récente étude montre qu’il se manifeste aussi sous la forme d’un réchauffement localisé de la partie centrale du Pacifique équatoriale.
Ce type d’El Nino, nommé WARM POOL
EL NINO ou encore EL NINO MODOKI, se distingue par son impact sur la circulation atmosphérique de
la planète, provoquant des sécheresses sévères sur l’Australie et en
perturbant les moussons de l’Inde.
Selon le GIEC, le climat chaud favorisera des cas de type MODOKi, qui pourront survenir cinq fois plus qu’aujourd’hui, avec une moindre intensité, mais les pays comme le Pérou ou l’Equateur, devront avoir des données précises pour localiser a titre préventif, les impacts de ce phénomène planétaire.
La Nouvelle Calédonie a déjà prit un degré de plus sur les 50 dernières années; de nombreuses plaines côtières des iles du Pacifique sont concernées par la montée du niveau de la mer et principalement l’atoll d’Ouvéa.
Associés, El Nino et le réchauffement climatique, pourraient avoir des conséquences assez graves sur notre climat, pour les prochaines décennies. Car ce changement de climat, aura de grave répercutions sur les domaines de la pêche et de l’agriculture.
Aujourd’hui, c’est à nous de prévoir des réserves d’eau, par exemple, pour gérer ce genre de catastrophe, avant qu’il ne soit trop tard.
D.C
la photo qui illustre cet article est emprunté au site http://blogue.sciencepresse.qc.ca/debrouillards/item/664