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L’écologie Mieux Dit
En Nouvelle-Calédonie


La Nouvelle-Calédonie : le futur « Hot Spot » de Grenelle ?

En 1988, la Nouvelle-Calédonie fut identifiée comme étant
l’un des hotspot  de la biodiversité mondiale, par le biologiste écologiste Norman Myers (ONG). Il préconisait de :

 Préserver les espèces et les territoires les plus menacés

 Diminuer l’action de l’homme sur ces territoires pour stopper les extinctions animales.

 Créer un outil de communication pour sensibiliser l’opinion au défi concernant la préservation de la biodiversité
calédonienne.
 
Pour être qualifiée de hotspot  de la biodiversité, une région doit abriter au moins mille cinq cents espèces de plantes vasculaires
endémiques et avoir déjà perdu au moins 70 % de sa couverture végétale primaire.

La Nouvelle-Calédonie en possède plus de 3000, et a donc été classée en 1988 au 5
ème rang des 10 premiers hotspot  de la planète, qui en comptera 34 en 2005.
Cette ile magnifique grâce à son exceptionnelle faune et flore endémique vieille de 130 millions d’années, pourrait être l’un des derniers espoirs de la planète...

Au cours du XXe siècle, la Nouvelle-Calédonie a été très fragilisée par son activité minière, l’exploitation des ressources vivantes, qui sont à l’origine de la destruction des espèces. A ce rythme les espèces endémiques risquent de disparaître complètement et la situation risque de devenir absolument alarmante.

Ralentir ou stopper l’activité minière du Pays, risque d’affecter son économie, on peut envisager d’équilibrer la balance en exploitant toutes les énergies renouvelables disponibles.
N’attendons pas d’être au bord du gouffre pour évoluer ou mieux respirer.  Le comptes à rebours ne nous attendra pas, le changement climatiques est à nos portes !
Sommes nous prêts à l’affronter?

Afin d’éviter ou de limiter les dégâts, des solutions existent
pour vivre dans un pays en plein développement économique  qui respecte sa biodiversité.

« Un des grands principes du projet de loi du Grenelle de l’environnement, est la reconnaissance renforcée de l’urgence écologique et la nécessité d’une diminution des consommations, en énergies, en eau et de préserver la biodiversité et les services qui y sont rattachés, contribuer à un environnement respectueux de la santé et
assurer une croissance durable sans compromettre les besoins des générations futures… »

La Nouvelle-Calédonie, 33ème site français inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO, est très en retard sur la gestion des déchets, l’assainissements des eaux, les énergies renouvelables, la propreté et la gestion de l’eau. Des catastrophes écologiques d’origines humaines ont aggravé l’état de nos mangroves, de nos rivières, de notre barrière de corail et de la Baie Nord.

Pour prévenir une catastrophe écologique ou sanitaire, on devrait limiter au maximum notre dépendance aux énergies fossiles et développer de nouvelles ressources énergétiques tout en créant des emplois liés aux métiers de la Terre, pour un avenir propre dans une Calédonie saine.

Mais avec une industrie minière très développée, un trafic automobile de plus en plus dense, un tissu urbain de plus en plus étendu, l’état de santé des Calédoniens en pâtira, et notre Terre calédonienne subira d’irréversibles dommages.

Ne sommes nous pas devenus
en quelques années officiellement
le plus gros pollueur du Pacifique?

Nous devons changer la donne, en utilisant des ressources d’énergies naturelles comme le photovoltaïque, l’énergie tirée de la houle, l’énergie thermique des océans, l’énergie éolienne urbaine, le chauffe eau solaire, l’éclairage public solaire.
 
On peut également utiliser l’eau de pluie pour le nettoyage des voitures, l’arrosage du jardin, les piscines, l’alimentation des WC, pour différentes utilisations qui sont autant écologiques que sources d’économie. La Nouvelle-Calédonie reçoit en moyenne 1 500 à 2 000 mm de précipitation / an, assez pour alimenter toute la population en période de sécheresse.
La démarche HQE « Haute Qualité Environnementale » semble être une bonne solution dans le domaine de l’immobilier. C'est une initiative privée qui constitue une offre commerciale d'ingénierie visant à améliorer la conception ou la rénovation des bâtiments et des villes en limitant le plus possible leur impact environnemental.

Un nouveau mode de vie sans changer notre qualité de vie est-il possible ?
 
Le changement climatique va nous obliger à devenir autonomes en énergie. Nous devons faire partie de ceux qui devront diminuer leurs émissions de gaz à effets de serre pour limiter les impacts environnementaux et  limiter les pertes humaines.
La Calédonie est à l’agonie…

Si nous voulons un destin commun, nous devons protéger cette Terre calédonienne à laquelle nous appartenons, ce bout de planète qui est notre environnement quotidien, sur lequel nous voulons préparer l’avenir.

D.C
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